POURQUOI avoir créé
sourdlang ?
La documentation
internet sur la langue des signes francophone belge est pauvre. Parfois limitée
aux premiers signes, parfois faite sur base de dessins souvent peu clairs.
Il
existe aussi des dictionnaires basés sur des petites vidéos. Passer d'un signe
à l'autre n'est pas rapide. L'ergonomie n'est souvent pas bonne. Certains de
ces sites rechargent des pages à chaque commande, ce qui occasionne fatigue des
yeux, énervement, etc...
Tous ces
sites ont des défauts communs: partiellement remplis, peu pratiques à utiliser,
et souvent à l'abandon.
Sourdlang est très supérieur aux autres sources d'information sur la
langue des signes.
Par une
aide efficace apportée à tous ceux qui s'interessent à la langue des signes, le
site participe à la promotion et à la pérennité de la culture
sourde.
IMAGES
plutot que VIDEO
Les petites vidéos, si elles sont bien réalisées, sont le meilleur
moyen d'expliquer un signe. Mais elles sont lentes à charger. Dans la plupart
des sites, pour palier cet inconvénient, les signes sont souvent exécutés
rapidement pour raccourcir les vidéos, et la compréhension de ces signes rapide
n'est pas toujours facile. Autre petit inconvénient souvent présent: les vidéos
nécessitent des opérations supplémentaires telles qu'un clic pour être
démarrées.
L'image est plus rapide et demande moins de manipulations. Mais elle a aussi ses
inconvénients. Parfois il n'est pas aisé de bien comprendre le mouvement.
Pour rendre SOURDLANG rapide et agréable, la priorité est mise sur l'image. Les bénéfices immédiats sont rapidité et ergonomie.
Mais pour optimiser la compréhension, des vidéos sont
ajoutées en complément.
VARIANTES
Du fait
de son histoire, la langue des signes connait beaucoup de variantes régionales.
De plus, c'est une langue très vivante avec des signes qui évoluent, des signes qui apparaissent et
d'autres qui sont abandonnés.
Sur ce site,
un mot peut être traduit par plus d'un signe. Lors de l'utilisation du
dictionnaire, ces signes apparaissent dans un ordre déterminé.
Le
dictionnaire est axé sur une combinaison de la langue des signes unifiée et sur
les signes les plus fréquemment employés. Les variantes régionales ne sont pas
oubliées, mais selon leur degré d'utilisation, elles seront placées plus ou
moins loin dans la liste des signes correspondant à une signification.
Cette
solution n'est pas idéale, mais c'est celle qui répond le mieux aux besoins des
étudiants en langue des signes, qui doivent se focaliser
sur
ce qu'on pourrait appeler, une langue
des signes standard, mais tout en connaissant les variantes les plus
fréquentes.
Il est
techniquement possible de filtrer les signes selon la région. Mais il faut
alors identifier la région d'utilisation de chaque signe de sourdlang. Cela
demanderait la collaboration de personnes sourdes de chaque région principales
(irréaliste...). Néanmoins, si seule une partie des signes a son origine
définie, le site pourrait déjà en tenir compte. Peut-être un jour ???
QUI SUIS-JE ?
Jean G J’ai
terminé l'UF12 à l'Institut Fernand Cocq en juin 2011.
Le site
a démarré sur ce que j'ai appris au cours, enrichi par toute sorte de moyens:
rencontres avec des personnes sourdes et entendantes pratiquant la langue des
signes, documentation sur papier et sur
internet, journal televisé avec traduction gestuelle...
AVERTISSEMENTS
2. La langue des signes est riche et complexe.
Un dictionnaire n'est qu'un recueil de signes et ne permet pas à lui seul de la
maitriser, mais il est une aide à la
connaissance du vocabulaire.